Analyse des facteurs de vulnérabilité des populations touchées.
Au mois de juin 1991, le mont Pinatubo situé sur l'île Luzon
aux Philippines a connu une violente éruption volcanique après plus de cinq
siècles de sommeil. Cela a entrainé plusieurs facteurs de vulnérabilité pour la
population touchée. Les débris volcaniques causés par les pluies tropicales associées
à la mousson ainsi que par la vidange brutale de lacs ont dévasté plusieurs
villes et villages situés proche du volcan.
Il a eu un niveau
économique très élevé, car beaucoup de perte matérielle ont été dévasté. Cela se
résume à un milliard de dollars et environ deux millions de personnes qui ont
été affectées. Cette catastrophe est l'une des plus importantes du XX siècle. La
ville de Bacolor a été la plus touchée par ce volcan, elle dénombre 67259 habitants. Cette ville a été enterré
sous dix mètres de boue par des lahars de la rivière Pasing Potrero comme le démontre la photo ci-joint.
La gestion
a été une réussite, car le réveille du volcan a été diagnostiqué assez tôt pour
permettre la mise en place de mesures d'alerte et d'évacuation efficace. Cela a
permis de limiter le nombre de victimes. Les autorités philippines, les scientifiques
locaux et les homologues américains sont venus aider et ont très bien contribué
au succès qui est maintenant reconnu au niveau mondial. Les victimes furent logées
dans des centres.
Ensuite les autorités ont attribué aux familles un terrain et
une petite bâtisse équipée de sanitaires. Des routes, des lignes électriques et
des écoles ont été reconstruites, ainsi la ville a été privée d'eau potable pendant plusieurs semaines. Finalement une politique a été accompagnée de
projet pour fournir des emplois aux victimes. Les gens étaient assez bien préparés
grâce aux campagnes de sensibilisation. Ils ont ensuite bien suivi les
consignes des autorités. Les habitants prennent des mesures de précaution avec
des sacs de sable, des pilotis en béton. Il est très difficile de protéger une
ville sans système d'endiguement mis en place face aux lahars de la rivière.
Avant tout cela, le niveau
de préparation des gens afin d'éviter cette catastrophe était imprévisible. En
effet, les gens ont été surpris, car ils ne s'attendaient pas à cet aléa. Les
moyens de sécurité étaient désorganisés, car la ville est pauvre. De plus, la
prévention des autorités a été assez limitée, car il n'étaient pas habitués à
ce genre de phénomènes naturels.
Daphné Pérusse
Présentation des conséquences environnementales et humaines.
L’éruption du Pinatubo a eu des conséquences
environnementales et socio-économiques importantes. En effet, sur un rayon de
14 kilomètres autour du volcan, toute forme de vie à disparue. Des centaines de
terres cultivables ont été touchées, ce qui a fait souffrir l’agriculture et
détruit le revenu d’un grand nombre de fermiers. Aujourd’hui encore, beaucoup de zones près du volcan
sont encore stériles. L’éruption a
gravement affecté le développement économique de la région. Plus de 800 000 bétails et volailles ont
été tués et le coût de ce dégât est estimé à près d’un milliard de pesos.
Beaucoup d’efforts ont été déployés afin de reboiser les
forêts qui ont été détruites, c’est-à-dire plus d’une centaine de kilomètres carrés.
Les nuées ardentes qui ont suivi l’éruption, ont détruit pratiquement toutes
les routes et tous les moyens de communication ce qui a causé des dégâts assez
important pour l’État puisque les coûts sont estimés à plusieurs milliards. Du
même coup, l’arrêt de ces moyens a totalement perturbé l’économie. De plus, des
rivières ont été touchées par l’éruption ce qui a rendu l’eau impropre à la
consommation et à toutes sortes de culture. Beaucoup de bâtiments ont été
dévastés et par le fait même, un grand nombre d’écoles. Ceci a été difficile
pour beaucoup d’enfants en ce qui concerne leur scolarité perturbée.
Suite à cette tragédie, des efforts ont été déployés pour
construire des digues et des barrages afin de protéger rapidement l’État des
lahars. On peut estimer qu’au total plus de 8 000 maisons ont été
détruites, cette destruction a complètement chaviré le mode de vie des
habitants puisque plusieurs ont été transférés dans des campements. L’abolition des équipements de santés et les
conditions difficiles des réfugiés dans les camps ont fait une importante
hausse du taux de mortalité dans les mois suivants.
Suite à l’éruption, le
volcan a provoqué une importante quantité de cendres volcaniques et d’aérosols
dans la stratosphère provoquant le plus gros nuage volcanique du XXe siècle, ce
qui a fait plusieurs fois le tour de la Terre pendant quelques années. Ceci a
provoqué des couchers de soleil aux couleurs exceptionnelles pendant des
semaines dans l’hémisphère nord. Cette
catastrophe a aussi atteint la couche d’ozone en détruisant celle-ci davantage.
Le trou de la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique a atteint une taille
plus grande comme jamais il a été observé. L’acide sulfurique a entrainé une
diminution de la luminosité de 10 % à la surface terrestre. Ce phénomène a
produit un important refroidissement de l’échelle mondiale et les températures
de la stratosphère se sont agrandies de plusieurs degrés Celsius en raison de
l’absorption du rayonnement solaire par les aérosols. Ces changements
climatiques sont la cause des nuages de particules volcaniques et aux impacts
chimiques qu’ils ont créés dans l’atmosphère.
Nuage volcanique de l'éruption de 1991
Ariane Baril.
Analyse des interventions d’urgences et des conséquences géopolitiques.
Bien que cette éruption soit l’une des plus puissantes vues
à ce jour, elle fut relativement restreinte au niveau des victimes. En effet,
peu de temps avant l’éruption, les scientifiques et les ingénieurs ont fait une
excellente évaluation de la situation. De plus, l’information envers la
population a permis de sauver des milliers de personnes à temps.
L’une de ces mesures
d’urgence était d’informer la population des risques que représentent les
lahars. En effet, voici une carte démontrant toutes les coulées de lahars qui
ont eu lieu lors de l’éruption volcanique de 1991. Les lahars sont une coulée
de boue volcanique puissante qui emporte tout sur son passage, les arbres, les
maisons et les routes.
L’efficacité des sauveteurs vis-à-vis cette catastrophe a
été orchestrée de la bonne façon pour limiter la perte de vies humaines.
L’institut de sismologie et de
volcanologie des Philippines et les organismes volcanologiques à travers le
monde tentent de démontrer aux autorités locales du danger immédiat qui les guette.
Comme le démontre la carte à la fin du document et suite aux indications des
experts, trois zones d’évacuations ont été établies, une zone centrale de dix
kilomètres de diamètre à partir du sommet du volcan, une
zone intermédiaire entre dix et vingt kilomètres centrés avec le sommet et une
troisième zone entre vingt et quarante kilomètres. Chaque cercle correspond à
une distance de 10 kilomètres.En effet, il y a eu plusieurs réglementations suite au
désastre, comme par exemple une réglementation sanitaire pour la surveillance des
particules dans les voies respiratoires. De nombreuses personnes avaient des problèmes respiratoires suite à l'éruption.
Suite
à l’éruption, les autorités ont remarqué que l’aspect socio-économique a été
gravement atteint. Pour remédier à cette situation, le gouvernement philippin
et le président ont établi des lois afin de prévenir des décès pour une
éventuelle éruption. Leurs décisions étaient de développer des stratégies en
accord avec l’aide internationale. L’une de ces stratégies a été d’implanter la
Presidential Task Force on the Rehabilitation of
Areas Affected by the Eruption of Mount Pinatubo. Le congrès de la Philippine
ainsi que son président, sont arrivé à implanter un aide de 10 milliards pour
la relocalisation, reconstruction et pour les familles des victimes. Le niveau
de l’aide internationale a été en majorité l’importance des dons d’argent,
prêts monétaires, matériel médical et de l’aide technique pour l’envoi de vivres. Plusieurs pays
ont contribué lors de cette catastrophe, le Canada, les États-Unis,
l’Australie, la France, l’Allemagne, le Japon et bien d’autres.
Carte démontrant les coulées de lahars suite à l’éruption.
Zones d’évacuations du mont Pinatubo
Samuel Gingras