Présentation des causes
physiques
Le volcan Pinatubo est un volcan de type éruptif plinien,
c’est-à-dire que la lave sort plus difficilement du volcan, ce qui augmente la
pression interne et crée des grosses éruptions. Le Pinatubo est un volcan
complexe formé de dômes de lave imbriqué dans un stratovolcan d’andésites et de
dacites (roches magmatiques volcaniques). Les explosions produisent de grandes
quantités de cendres volcaniques qui donnent naissance à des lahars plus
précisément des coulées de boues. Un stratovolcan est un volcan qui accumule
les coulées de lave au cours de différents stades de l’éruption ce qui crée des
éruptions plutôt explosives. Le Pinatubo repose principalement sur des roches
océaniques appelées ophiolites de Zambales à l’ouest et de roches sédimentaires
et volcaniques à l’est. Les premiers signes de l’éruption apparaissent au mois
de juin 1990, lorsque le magma est apparu en surface et que des nuages de
cendres se sont élevés au-dessus du volcan. Il en a suivi trois explosions de
fortes intensités qui ont formé des nuages de cendre allant jusqu’à 25 km de
hauteur accompagnés de coulées de cendres et de débris. Les signes
avant-coureurs du Pinatubo ont déclenché le 16 juillet 1990 selon les
volcanologues lorsqu’un tremblement de terre de magnitude 7.8 a secoué l’île de
Luçon aux Philippines. L’épicentre du tremblement se trouvait à une centaine de
kilomètres au nord-est du volcan, ce qui a réveillé le volcan que les
sismologues croyaient endormi. Le mont Pinatubo possède plusieurs éléments
physiques uniques. Actuellement Il possède une altitude de 1486 mètres, mais
avant l’éruption de 1991 il avait une altitude de 1745 mètres. Le type de
roches mentionnées ci-dessus est âgé de 1.1 million d’années. Il est considéré
comme un volcan actif malgré sa dernière éruption qui date de 1993. Par
ailleurs, le Pinatubo est une excellente source de matières premières, tel du
zinc, cuivre, nickel, chrome plomb, etc. De plus, la biodiversité reprend
progressivement sa place à la périphérie du volcan.
Ariane Baril, Daphné Pérusse et Samuel Gingras
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